Notre petite mine, blottie au milieu des vignes, servie par des générations de paysans mineurs, plus ruraux qu'ouvriers, attachés à leur terre, produisant de faibles quantités d'un charbon de qualité modeste était condamnée à disparaître, comme a disparu chez nous toute l'industrie à taille humaine. Il faut maintenant produire toujours plus, toujours plus vite, toujours moins cher, c'est une course au gigantisme mondialisée. Au nom de ce "progrès", un triste jour de décembre 1962 le dernier wagonnet de lignite a quitté la mine, scellant son abandon définitif. Voilà, la boucle est bouclée… Mais qui peut nous le dire? Nota: Vous trouverez plus de détails sur l'histoire minière et industrielle de Saint
Paulet dans l'ouvrage de Yves MANDIN "Mines et usine de Saint Paulet de
Caisson de 1805 à 1962" qui se trouve à la bibliothèque municipale. |