La chartreuse de Valbonne



La Chartreuse de Valbonne

Sa situation
Son Histoire
Son Architecture
Son Déclin
Sa Nouvelle Destination
Le sentier botanique
 
Contacts
 
Assos. Secours Victimes Maladies Tropicales
 
Son site sur Internet : www.chartreusedevalbonne.com
Son adresse e-mail : chartreuse.de.valbonne@wanadoo.fr



Sa Situation

La départementale 23, route tortueuse, s'enfonce dans les bois. Bientôt, à 6 kilomètres du village de St Paulet de Caisson, parmi les hautes frondaisons on aperçoit les vastes bâtiments s'étalant largement dans une ample clairière. C'est une apparition assez surprenante, assez émouvante aussi : une paix bucolique plane sur cette cité de la foi installée depuis huit siècles dans la " vallis bona " , la bonne vallée.

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Son Histoire

Fondée en 1203, au sein de la forêt de Bondilhon, la Chartreuse de Valbonne est la trente et unième de l'Ordre des Chartreux créé quelque cent ans auparavant par Saint Bruno. L'installation en ce lieu est due à un évêque d'Uzès, Guillaume de Vénéjean, qui aurait fini ses jours à la Chartreuse. Une pierre tombale de 2m de long et de 0m50 de large, encastrée dans le mur du petit cloître et ne comportant qu'une grande croix et une crosse sommairement gravée, signale sa sépulture, dans l'épaisseur du mur de l'église.

Les débuts furent difficiles, comme pour tant d'autres couvents. L'essaim de religieux arrivé dans la forêt de Bondilhon dut défricher et rendre habitable le vallon marécageux qui lui était concédé. Encore aujourd'hui une partie des bâtiments repose sur d'immenses voûtes assurant leur assainissement.
Grâce à leur labeur constant et aussi aux donations nombreuses qui leur furent faites, les Chartreux se trouvèrent rapidement à la tête de grands domaines sur la région. Leurs richesses; leur rayonnement; leur réputation d'intercesseur auprès de Dieu; leur œuvre de charité qui redistribuait une grande partie des dons reçus aux nécessiteux de la région… tout cela ne pouvait que susciter jalousie et convoitise de la part des Grands voisins. Les conflits avec le prieuré de Saint Pierre de Saint Saturnin du Port (Pont-St-Esprit) en sont l'exemple type.

La " guerre de cent ans ", qui conduit le pays à la ruine, voit naître les "routiers, ou grandes compagnies" qui pillent, ruinent, rançonnent et dévastent les campagnes. Hélas! La Chartreuse de Valbonne n'est pas épargnée. En effet, des établissements aussi vastes et isolés que ce genre de monastère; mais également si peu aptes par leur vocation aux parades de défense, étaient singulièrement exposés. Le summum est atteint avec les guerres de religions. En 1585, la Chartreuse est dévastée, pillée, incendiée, rasée. Quatre siècles d'archives partent en fumée!
Seul, le " Kalendarium Cartusiae Valisbonae ", volumineux manuscrit de 1200 pages, rédigé à partir de 1661, restitue un résumé des quatre premiers siècles de la vie de la Chartreuse.

La Grande-Chartreuse envoie, en 1633, un nouvel essaim pour la restaurer et la repeupler. Un prieur énergique, François Laurent, entreprend la lourde tâche de redonner vie au monastère en ruine. Le grand cloître, tel que nous le voyons aujourd'hui, date de cette époque; de même la porte d'entrée, style renaissance qui, toute majestueuse qu'elle soit, est surmontée d'une bretèche témoignant des inquiétudes qui se manifestaient encore. La reconstruction fut longue et la nouvelle église fut bâtie seulement entre 1770 et 1780.

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Son Architecture

La Porte Renaissance

Oublions l'architecture défensive de la porte d'entrée et penchons-nous sur les deux statues qui la dominent : à droite Saint Bruno, le fondateur de l'Ordre des Chartreux; à gauche Saint Jean-Baptiste, le patron du monastère.
Sur l'autel de l'église se dresse une statue, celle de Saint Jean-Baptiste, le prédicateur énergique, l'homme humble et sobre, prêchant la repentance, le précurseur du Messie. La cloche qui résonne dans la tour du clocher ne porte-t-elle pas ces mots de Jean-Baptiste :
"Je suis la voix qui crie dans le désert".
Bruno et Jean-Baptiste, deux grandes consciences faites pour se comprendre et pour s'unir; vies de renoncement et d'humilité, prédication appelant à la repentance et à la conversion.
Un dernier regard à la façade au-dessus de la porte d'entrée : sur les extrémités de l'entablement reposent deux frontons coupés, d'où sort le globe du monde, taillé en facettes prismatiques et portant la croix : emblème des Chartreux qu'il faut associer à la phrase en latin l'explicitant :

   "STAT CRUX DUM VOLVITUR ORBIS"
   ( La terre tourne, mais la croix demeure )

Après avoir traversé la "Cour d'Honneur", autour de laquelle sont réparties, à l'étage, les cellules des 24 Frères; entrons et attardons-nous dans ce joyau qu'est l'église conventuelle. Tout l'effort des bâtisseurs a porté sur la voûte. On reste confondu devant une telle maîtrise, qui semble un défi à la solidité de l'œuvre : les pierres sont posées à joints vifs, sans l'intervention d'aucun liant. Dans la variété des dessins réalisés par les concepteurs de la voûte, on remarque, au-dessus du chœur, un immense monogramme de la Vierge.

L'Eglise Sainte Marie

Réalisation que l'on doit à l'architecte Jean-Pierre Franque et aux maçons : Briat d'Avignon et Pépin de Pont-Saint-Esprit.

Marqueterie des stalles; marbres du chœur ; colonne en marbre noir du maître autel; deux sièges en marbre ( pour le prieur et pour l'évêque )…En fait cette église de Valbonne est luxueuse. Comme nous sommes loin de l'esprit fondamental des Chartreux, de la volonté d'austérité des premiers pères.

Les Pères, au nombre de 24, sont logés dans des maisonnettes, les cellules, disposées autour du grand cloître; un rectangle de 118 mètres de long sur 55 mètres de large. Les galeries, voûtées en arêtes, s'ouvrent sur le jardin central par 83 arcades en plein cintre. L'architecture est d'une sèche nudité mais revêt une incontestable grandeur. Rien n'est impressionnant comme ces larges couloirs rythmés par les portes des maisons des religieux et par les guichets où chaque jour un Frère faisait passer les repas. C'est là qu'on comprend la véritable constitution du monastère — cette vie d'ermite à laquelle s'est voué le Chartreux.







La Cours d'Honneur

 

 

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Son Déclin

La Chartreuse de Valbonne est dans toute sa splendeur lorsque survient la révolution de 1789.
Suite au décret du 13 février 1790, supprimant les Ordres religieux, les Chartreux doivent tout abandonner. Le premier octobre 1790, le dernier Père quitte Valbonne qui devient propriété de l'Etat.
Napoléon 1er, en reconnaissance des services que l'hospice de Pont-Saint-Esprit avait rendus à ses soldats malades, lui fit don de la Chartreuse et des domaines qui en dépendaient. Hélas! En 1822, la commission administrative chargée de la gestion de la Chartreuse, parle de ruines, tout ayant été pillé ou vendu ou récupéré par les communes avoisinantes…
Alors, décision est prise d'une vente aux enchères, et le 28 janvier 1836, ce qui restait de la Chartreuse fut concédé aux premiers possesseurs pour la somme de 65 300 fr.
Une fois encore la Chartreuse de Valbonne va renaître de ses cendres.

 

 

Le Jardin

Restauration, mais aussi nouvelles constructions. La chapelle des Familles ainsi que celle des reliques sont de cette époque.
Résurrection générale : les chants grégoriens retentissent à nouveau à l'intérieur, et les champs se couvrent de belles cultures à l'extérieur; les écuries sont repeuplées et les troupeaux reconstitués; les étrangers, les nécessiteux; les S.D.F. sont, comme dans le passé, accueillis dans la cour d'entrée; et l'on peut espérer que cette ruche bourdonnante se prépare à un bel avenir. Espoir chimérique !
Alors que la Chartreuse a retrouvé vie et sérénité, et qu'elle ne demande que la paix, la tranquillité et le silence pour la prière, la contemplation et la charité, l'orage avant-coureur des grandes tempêtes commence à nouveau à gronder périodiquement au niveau de l'Etat.
Temps difficiles, c'est le moins qu'on puisse dire! La Loi Combe (premier ministre) sur les congrégations religieuses est votée par les Chambres le 1er juillet 1901. Les moines de Valbonne, ainsi que ceux des autres Chartreuses de France, prennent le chemin de l'exil. Ils partent pour l'Espagne où ils reconstruiront la Chartreuse d'Aula-Dei, qui avait été anéantie lors des deux sièges de Saragosse par Napoléon.
Cette fois, les moines quittent leur Chartreuse définitivement.

La Chapelle Conventuelle

Après quelques années d'une gestion difficile, l'Etat, en 1907, se débarrasse de la Chartreuse par une vente aux enchères, à Uzès.
Monsieur Jean-Claude Farigoule, industriel de Calais, l'obtient pour la somme de 35 000 fr.
Le nouveau propriétaire ayant de sérieux problèmes de gestion, n'hésite pas à louer la Chartreuse à l'armée pendant la guerre de 14-18. Centre de formation et d'entraînement pour les jeunes recrues de la région, c'est un effectif de 400 à 600 hommes qui, du Ier janvier 1915 jusqu'à la fin de la guerre, occupera les bâtiments.
Cela paraît un peu irréel! Les murs de la Chartreuse qui, pendant des siècles ont résonné de chants grégoriens, doivent s'habituer à une autre forme de chant et de musique; les voûtes du cloître se font l'écho des godillots cloutés et des chansons paillardes qui font partie intégrante d'un corps de troupe qui se respecte !
Suite au décès de monsieur Farigoule, son épouse met en vente la Chartreuse et le domaine de 40 hectares qui l'entoure.
Lors des enchères, le 21 août 1926 à Uzès, le pasteur Philadelphe Delord, seul acquéreur présent, achète la Chartreuse pour la somme de 300 000 fr.

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Sa Nouvelle Destination

La Porte, l'Ange Gabriel

Le pasteur Delord, ancien missionnaire en Nouvelle-Calédonie, est Secrétaire Général de l'Association de Secours aux Victimes des Maladies Tropicales — A.S.V.M.T.—(Association loi 1901, privée à but non lucratif, reconnue d'utilité publique), et c'est à ce titre qu'il acquiert la Chartreuse grâce à des fonds donnés par une Sté missionnaire américaine qui s'occupe de soigner les lépreux : "l'American Mission to Lepers".
Ainsi depuis lors, l'A.S.V.M.T. est propriétaire de la Chartreuse de Valbonne.
Accueillir et soigner les lépreux! Ph. Delord qui, en Nouvelle-Calédonie avait été un pionnier allant au-devant de ces malades rejetés par tous, sera aussi le pionnier dans ce domaine, en France, grâce à l'acquisition de la Chartreuse de Valbonne dont les cellules des moines vont servir de maison d'accueil, de foyer reconstruit, …à ceux qui se cachent et fuient la société qui les rejette, comme au Moyen-Age ! "Valbonne ne sera pas la léproserie des parias avec ses lits numérotés… il faut chasser la mélancolie et le désespoir… le travail fera partie du traitement… nous lui préparerons des distractions, des loisirs, des dérivatifs à ses pensées… des livres, de la musique, du cinéma, la T.S.F. dans chaque cellule… Il jouira aussi de la liberté! La Chartreuse accueillera avec la même bienveillance, prêtres et laïques, catholiques et protestants, israélites et musulmans, théosophes et athées ".
Ph.Delord

Le Sanatorium de Valbonneest reconnu officiellement par le Ministère de la Santé qui lui accorde les agréments indispensables pour fonctionner légalement dans le cadre des lois hospitalières. Le premier lépreux entre à Valbonne le 28 août 1929 !
En fait, aucune autre demeure n'aurait pu convenir aussi bien pour servir d'asile à ces malades; pour cacher leur total anonymat dans ce cloître où jusqu'à l'état civil qui disparaît; à tel point que, même à la mairie du village, une jeune fille de vingt ans, décédée à Valbonne, a été enregistrée de père et mère inconnus; alors que ceux-ci avaient fait l'impossible pour la soigner, l'entourer et l'aimer jusqu'à son dernier jour — elle s'appelait Micheline ! De même, jusqu'en 1945, aucune tombe des 23 malades décédés ne porte de nom; comme pour les moines, c'est l'anonymat le plus complet !
A tous les échelons, et partout en France, aucun signe, aucun courrier, aucune relation ne doit signaler la présence d'une personne à Valbonne; car c'est forcément révéler le pourquoi de son séjour dans cette Chartreuse qui fait l'objet de nombreux commentaires et d'articles de journaux, médicaux ou autres. Articles s'appuyant la plupart du temps sur cette curiosité pas très saine, qu'aujourd'hui on appelle "voyeurisme".

Grâce à la recherche médicale, de grands progrès sont réalisés dans le domaine du traitement contre le bacille de Hansen (nom du médecin Norvégien qui, en 1877, découvrit le bacille de la lèpre). Progrès qui font qu'il n'y a plus nécessité d'hospitaliser et d'isoler le malade qui poursuit ses soins et traitements tout en restant à la maison. Mais progrès qui conduisent à de grosses difficultés de gestion pour le Sanatorium, qui voit, dans les années soixante, se tarir sérieusement le recrutement des malades.
C'est pourquoi, en 1975, un Service de Postcure pour malades mentaux est créé avec une cinquantaine de lits. Service qui permet la maintenance du Service de léprologie jusqu'au dernier malade, en septembre 2003....

- Avec la fermeture définitive du Service Hansénien, la grande et exceptionnelle page de notre association vient de se tourner; une épopée de 74ans. C'est ainsi qu'aujourd'hui l'association se consacre entièrement aux malades mentaux. Convaincu que la vrai parade au faisceau (économique, social, financier, personnel) de contraintes, qui enserre toujours plus les établissements et les services, n'est pas de rester sur la défensive mais, qu'au contraire, c'est la créativité, le Conseil d'Administration a poursuivi, avec beaucoup de dynamisme, un travail régulier et très productif de création, de développement et de reconversion; ceci sous des formes très diversifiées, allant du Centre d'Aide par le Travail (C.A.T.) jusqu'au Foyer de Vie pour des personnes ayant besoin d'un accompagnement très soutenu.

La délocalisation hors les murs de la chartreuse, réparties sur trois cités du Gard, Nîmes, Bagnols et Pont-Saint-Esprit, fait maintenant clairement entrevoir la configuration future de notre œuvre, dont l'objectif, doit rester celui d'un développement réfléchi et raisonné dont le "moteur" doit être non la rentabilité mais l'exigence du meilleur service aux personnes que nous recevons; avec le meilleur accueil possible et une qualité de soins particulièrement suivie.

Au 31 décembre 2003, la répartition et l'effectif des différentes structures se présentent ainsi :
Secteur sanitaire:

Á BAGNOLS-sur-CÈZE, au château de Coulorgues :
Une unité de soins en réadaptation (U.S.R.) de 30 lits et 3 places.
Á NÎMES : Une unité thérapeutique de 10 lits installée en différents lieux.

Secteur médico-social:

Á PONT-SAINT-ESPRIT, hameau de Ventabren :
Un foyer de vie de 45 places, ( foyer occupationnel)
Un foyer d'hébergement de 12 places, pour les travailleurs du C.A.T.
En centre ville, un foyer d'hébergement "éclaté" de 12 places,
Á la CHARTREUSE de VALBONNE :
Un Centre d'Aide par le Travail de 30 places. Soit un total de 142 places, tous secteurs confondus.


- La chartreuse demeure le siège social de l'association, avec les services de gestion collective, administratifs et comptabilité; ainsi que la direction générale des établissements cités, chacun étant dirigé par un responsable-chef de service. C'est également à la chartreuse que se situent les ateliers du C.A.T. : le domaine agricole, l'accueil-hôtellerie et l'organisation de manifestations culturelles. Ce dernier atelier, grâce au soutien du Département et de la Région, entre dans le cadre d'un projet culturel très dynamique qui, d'année en année, se développe autour des quatre supports que sont le patrimoine, les arts plastiques, l'environnement et la voix.

- L'atelier accueil-hôtellerie ne demande qu'à grandir, car de plus en plus de "clients" frappent à la porte pour l'organisation de colloques, séminaires et autres symposiums professionnels ou religieux. En effet, existe-t-il un lieu aussi calme et tranquille pour la réflexion, la méditation et la concentration : un monastère dans un environnement unique, la nature, la forêt, le soleil, le mistral et les cigales?

- Le domaine agricole, atelier principal du C.A.T., avec la vieille cave des chartreux qui, aujourd'hui, n'a rien à envier aux plus modernes caves viticoles régionales, fabrique chaque année sept à huit cents hectolitres de vin. Magnifique domaine de dix sept hectares de vignes plantés sur les coteaux entourant la chartreuse, produisant un Côte-du-Rhône dont la réputation n'est plus à faire. Un bel instrument de travail qui, tout au long de l'année, fournit, à une équipe d'hommes et de femmes du C.A.T., un travail varié et très positif, allant de la taille des vignes jusqu'à la vente de la récolte au service d'accueil, en passant par les labours, les traitements, les vendanges, l'entretien des cuves et la mise en bouteille!

- Á Ventabren, en banlieue de Pont-Saint-Esprit, le Foyer de vie et celui d'hébergement constituent un ensemble de bâtiments tout neufs, modernes et accueillants; où les pensionnaires, êtres fragiles et instables, savent qu'ils peuvent compter sur une aide, un secours et une amitié quand le besoin s'en fait sentir.

- L'Unité de Soins de Réadaptation de "Coulorgues (ancien hôtel entièrement réhabilité, spacieux, confortable et moderne), proche du centre ville de Bagnols, bénéficie des 28 années d'expérience de l'ancien Service de Postcure ouvert en 1975 à la chartreuse même. Mais, tenant compte de cette expérience ainsi que des recherches de la "Société Française de Recherche en Réadaptation" le nouveau projet institutionnel a été profondément modifié et adapté aux contingences de la pratique psychiatrique et de la société d'aujourd'hui.

- Sur Nîmes, une petite structure de dix lits thérapeutiques accueille des patients, en partie stabilisés avec une autonomie qui leur permet d'envisager une possible réinsertion dans la société.

- Selon le mot du directeur Michel Vézignol, "L'avenir est aujourd'hui porteur d'espérance!" Espérance, en effet, car les derniers développements sont comme une marche en avant pour "mieux faire"; hors de la routine et de la stagnation.

Encore trop peu connue, la Chartreuse de Valbonne, monument classé, permet aux visiteurs de comprendre l'organisation d'un tel monastère, ainsi que la disposition des bâtiments où, pendant huit siècles s'est poursuivi un monde de méditations et prières; de travail et repos; d'abattement et dynamisme; de santé et maladie; de souffrance et bonheur; de ruines et magnificences; de défaites et victoires…
Œuvre protestante, l'A.S.V.M.T. poursuit le chemin ouvert par le pasteur Philadelphe Delord en 1926; auprès de "laissés pour compte" par une société matérialiste pour laquelle, seul compte le rendement et où, seuls, les forts, les puissants et les télégéniques sont reconnus.

"La véritable tradition dans les grandes choses n'est pas de refaire ce que les autres ont fait, mais de retrouver l'esprit qui a fait ces grandes choses en d'autres temps."

 
Vue de la grande cour sur l'Eglise

Contacts

Son site sur Internet : www.chartreusedevalbonne.com
Son adresse e-mail : chartreuse.de.valbonne@wanadoo.fr

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